14^ème et 15^ème manches à Estoril (Portugal), 20 & 21 octobre 200 
Le « pep’s » de la pole en plus !

Julien Jousse continue à surfer sur la spirale vertueuse entamée sur le podium de Donington, poursuivie sur celui de Magny-Cours, et prolongée à Estoril par une splendide pole position et un troisième podium en World Series ! Décidément, le pilote Tech 1 Racing continue de surprendre agréablement, et s’il termine l’année sur ce tempo, il pourrait bien terminer le championnat dans le Top 5 !

 Pendant les deux jours de tests de jeudi et vendredi, il alterne les runs en pneus neufs et usagés et l’optimisme prédomine après ce travail. « Je n’étais pas tout à fait où j’aurais dû être sur les feuilles de temps, mais nous étions serein avant les qualifications » confirmait Julien. « Samedi matin, j’avais une très bonne voiture et j’étais déjà en pole avec mon premier train de pneus. Je ne le savais pas, car je préfère qu’on ne m’indique pas ma position sur le panneau, je me contente de donner le maximum et on fait les comptes à la fin. Par contre, il est important de savoir combien il reste de temps pour bien gérer le trafic et les pneus en fin de séance. Quand je suis parti avec le deuxième train neuf, j’ai été gêné alors j’ai fait trois tours de chauffe avant d’attaquer et j’ai lu 1’25’’9 puis 1’25’’7 sur le tableau de bord. Je savais qu’il s’agissait de mon meilleur temps du week-end, mais je pensais pouvoir faire encore mieux. J’ai vu qu’il restait 20 secondes avant le damier, alors j’ai tenté un dernier tour, mais je suis passé dans l’herbe et je n’ai pas amélioré. »

En 1’25’’762, Julien décroche la pôle du groupe B devant Ben Hanley, l’adversaire n°1 pour le titre de l’équipier de Julien, Alvaro Parente. Celui-ci évolue dans le groupe A, qui logiquement dispose d’une piste un peu plus rapide, et il signe un temps de… 1’25’’742 ! La pole position bascule pour deux centièmes dans le camp portugais, tout en formant une première ligne 100% toulousaine avec les deux pilotes Tech 1 Racing à l’avant du peloton. Mais quelques heures plus tard, Alvaro écope d’une pénalité pour vitesse excessive dans la pitlane et rétrograde en 4^ème position sur la grille. Julien obtient ainsi sa toute première pole position en Formula Renault 3.5, et les 4 points qui la récompensent.

A l’extinction des feux de la course 1, Julien « burn » un peu trop les roues arrière, et ce patinage permet à son voisin de première ligne Miguel Molina de prendre la tête. « Je n’avais plus de pneus neufs en stock pour le week-end, au contraire de Molina. J’ai vu que je ne pourrais pas l’empêcher de me distancer alors mon objectif avant le pitstop était de prendre un maximum d’avance sur Aleshin. Au moment de m’arrêter, j’avais un peu plus de deux secondes de marge, et l’équipe a tellement bien travaillé dans les stands, et choisi le bon moment, que je suis revenu sur Molina ! Mais il était toujours plus rapide, et je me suis concentré pour assurer la 2^ème place, ce qui s’est révélé plus facile que prévu quand Aleshin a abandonné. »

Si on adore la grille inversée quand on a fini 9 ou 10^ème samedi, on l’aime un peu moins après un podium ! Surtout que le dimanche, il n’y a pas de changement de pneus pour tenter de refaire son retard par le biais d’une stratégie audacieuse. Mais c’est la règle du jeu. 9^ème sur la grille, Julien perd deux places au départ de la course 2. « Je ne me suis pas positionné où il aurait fallu à l’approche du premier virage. Bonanomi et Barba en ont profité, et j’en ai bavé pendant toute la première partie de la course. Valsecchi me bouchonnait devant, et Vickens me mettait la pression derrière, car il roulait en pneus neufs. Ma voiture était survireuse, mais je me battais pour revenir dans le Top 10. J’ai eu raison d’y croire puisque Valsecchi et Walker sont partis à la faute. » Julien finit 9^ème sur les talons de Bonanomi. »

 « C’était très dur car il a fait super chaud, je crois que c’était la course la plus physique de la saison. » Meilleur marqueur du championnat depuis la rentrée de Donington, Julien a apporté des points précieux à Tech 1 Racing, plus que jamais leader du classement « teams ». Le Varois pointe maintenant 6^ème ex aequo de la hiérarchie provisoire, qui deviendra définitive au soir du dernier meeting des World Series by Renault à Barcelone, les 27 et 28 octobre.

 
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