Les premières actions de la fondation Julie Tonelli pour
l’enfance :
Les fondamentaux de la fondation qui porte le nom de notre
fille Julie, sont primordiaux pour nous et tous ceux qui portent le petit
papillon rose fluo.
Il n’y aura pas de dérives dans
la gestion des fonds que nous attribuerons aux associations. Chaque euro ira directement à
une action pour un enfant désigné. Nous connaissons personnellement les
responsables des associations. Ils se sont engagés à un acte direct correspondant
à notre aide et ils nous rendrons compte de tous les détails.
Nous allons débuter très
progressivement pour ne pas entacher le nom de notre fille chérie. Pour 2008,
nous espérons permettre aux associations retenues d’aider et de sauver une
dizaine d’enfants.
Notre objectif à 10 ans
est beaucoup plus important mais nous devons apprendre et comprendre ce monde de
l’humanitaire qui peut-être négatif. Nous ne pouvons commettre une seule erreur
avec le nom de Julie Tonelli. C’est un peu pour cette raison que nous avons
abandonné l’idée de faire du merchandising et notamment une ligne de vêtement Julie.
Depuis 2002 tout
est gratuit et la fondation ne fait pas appel à dons. Les milliers de pilotes qui
portent les couleurs nous permettent de crédibiliser et de faire connaître la
fondation dans le monde, ce qui facilitera les actions de grande envergure.
Lors du premier comité exécutif du 16 novembre 2007, nous
avons retenu 3 associations. Deux sont en France (Marseille et Limoges), très proches
des hôpitaux pour les enfants. Elles sont très concernées par la leucémie et le cancer des
enfants, mais tous les enfants nécessiteux sont susceptibles d’être aidé par
la Fondation Julie
Tonelli pour l’enfance.
Nous détaillerons toutes les actions menées auprès des
enfants.
La troisième association est constituée de famille d’accueil
et l’action est déjà ciblée.
Les grandes ONG prennent en charge un enfant condamné,afin qu’il soit opéré en France. Des bénévoles accueillent chez
eux comme leurs propres enfants ces petits êtres fragiles, malades et perdus
dans un monde qui a 50 ans d’avance sur le leur.
Durant deux ou trois mois ces familles prodiguent leur amour
à ces enfants qui complètement dépaysés et perdus. Puis ils sont toujours là
pour la convalescence. L’enfant découvre la joie de vivre (amour, santé) qu’il
n’a peut-être jamais eu chez lui. Des liens se sont créés, c’est à ce moment là que tout
s’arrête.
Les ONG n’ont pas prévu de suite.
La famille d’accueil ne
peut pas oublier l’enfant et réciproquement. Ils vont tout faire pour rester en
contact et continuer à aider ces enfants qui savent dès lors ce qu’est le
bonheur et la chaleur humaine.
Il faudra envoyer des médicaments post opératoires, puis ce
sera des jouets car l’enfant a découvert leurs existences, des appels
téléphoniques car chacun se languit et puis les
familles d’accueil iront beaucoup plus loin sur leurs propres deniers, au
détriment de leur enfant quelques fois.
Voilà pourquoi la fondation Julie Tonelli pour l’enfance a
choisi en priorité cette action. Julie nous a conduit vers ces gens
extraordinaires qui font l’admiration de tous lorsqu’ils relatent leur aventure
tout à fait normale (pour eux) !!
Premières actions de
la Fondation Julie
Tonelli pour l’enfance
Claudia habite à Tamatave
( Madagascar)- N’Gatté habite à Dakar
(Sénagal)-
Rosina habite à
Majunga (Madagascar)
Notre priorité
serait l’achat d’une parcelle de terrain à Tamatave (Madagascar) pour Claudia
SIAKA et sa famille. La mère est veuve depuis début 2006 avec 5 enfants à
charge : Natacha (17 ans), Annie (15 ans), Claudia (12 ans) Elysée (8 ans)
et le petit dernier Eddy, né en 2006 juste avant le décès du père. La mère,
Victorine fait 2 fois par semaine des petits ménages en ville, mais ne peut
prétendre à aucune aide et n’a absolument aucune autre ressource.
La famille de Claudia « squatte »
un terrain sur lequel elle a construit une petite maison en planches juste à
côté de l’aéroport à Ambalamanasy (Tamatave). De ce fait, elle peut, du jour au
lendemain, être expulsée et se retrouver sans aucun toit. Cette procédure est
d’ailleurs courante dans son quartier où les bulldozers ont déjà rasés beaucoup
d’habitations.
De plus, Claudia et ses sœurs
sont très loin de l’école et de la ville, au moins 4 kms qu’elles parcourent à
pied, dans le sable, dès 5 h du matin (pour arriver à l’école à 7 h 30), une assiette de riz blanc dans
l’estomac !
Cette situation est d’autant plus
dramatique que Claudia a subi en 2005 une importante opération cardiaque, à
cœur ouvert, « une fermeture par patch d’un CIA ostium secondum ».
Si la famille était propriétaire
d’une petite parcelle de terrain près de l’école et du centre, elle pourrait
reconstruire en toute légalité « sa cabane » et y vivre l’esprit
libéré de cette épée de Damoclès.
De plus, l’école est payante et
bien souvent la mère ne peut assumer cette charge.
Les frais de scolarité,
c’est-à-dire l’inscription à l’école + la cantine + les affaires scolaires de
Claudia s’élèvent à environ 100 euros /an.
N’Gatté SIDIBE, 11 ans et demi, a
été opérée en 2003 d’une « communication inter auriculaire du cœur ».
Elle vit à Dakar au Sénégal dans le quartier de Pikine, dans des conditions de
grande insalubrité. Son quartier et « sa maison » sont régulièrement
inondés (encore au mois d’août dernier)
à cause des fortes pluies et l’eau qui stagne dans les rues est porteuse de
nombreuses maladies (paludisme, choléra…). N’Gatté souffre d’ailleurs depuis
2003 de crises régulières de paludisme qu’elle ne peut soigner que grâce à
l’argent que nous lui envoyons pour aller à l’hôpital et acheter les
médicaments (environ 75 euros).
Toujours à cause des pluies, il
n’y a plus d’école dans les environs et elle doit partir à Dakar (en train)
pour être scolarisée lorsque sa maman peut payer l’école quelques jours ;
bien sûr elle ne peut manger à la cantine et n’avale dont rien du matin
jusqu’au soir.
Les médicaments qu’elle doit
prendre, le coût de l’école, de la cantine et du transport sont une charge trop
importante pour sa mère qui est veuve, ce qui fait que N’Gatté, à 11 ans et
demi, rentre seulement en CE2 au lieu de la 5ème comme les enfants
de son âge.
E
Rosina MOUANAFIA habite à Majunga (Madagascar) avec sa mère, divorcée et
son frère.
Elle a aujourd’hui 16 ans et a
été opéré en 2004 à cœur ouvert pour le « remplacement de 2 valves,
aortique et mitrale ». Elle devra prendre des anti-coagulants (Préviscan,
Cordarone), à vie et faire régulièrement des analyses de sang pour vérifier les
dosages des médicaments.
Rosina qui a réellement une
grande soif d’apprendre voudrait avoir un métier pour, comme elle dit
« essayer de s’en sortir mieux que sa mère ». Malheureusement elle ne
peut aller régulièrement à l’école faute de moyens. Pour elle, il existe 2 alternatives :
soit payer pour les médicaments, soit payer pour son éducation !
Julie bien présente pour les enfants qu'elle aime tant.
-Fondation julie tonelli pour l'enfance. Clic...