comme il avait achevé 2003 en karting : par une

victoire ! Il s’est immédiatement senti à l’aise au

volant de sa monoplace de la Formule Campus à Nogaro. Pourtant, l’environnement est bien différent de

ce qu’il connaissait jusqu’à présent, avec la présence de 37.000 spectateurs et des nombreux médias qui

assurent la couverture de la Super Série FFSA.

La pole a changé plusieurs fois de mains pendant les séances d’essais officielles. Les 22 pilotes en piste

peuvent visualiser leurs temps au tour sur le tableau de bord, mais ils ne sont pas informés de leur place

dans la hiérarchie. Il faut donc attaquer tout en gérant le trafic… Et attendre le verdict en rentrant aux

stands. Pour Nico, c’est la même bonne nouvelle qui lui est signifiée à l’issue des deux « runs », il est puis

reste le plus rapide.

Mais la course est une autre affaire avec une grosse pression quand les 5 feux s’allument un par un puis

s’éteignent brutalement, libérant la meute bleue, blanche et rouge partie à l’assaut des premières courbes

du circuit gersois.

Dimanche, quelques gouttes tombent à cet instant critique, mais Nico s’empare imperturbablement de la

tête et creuse et petit écart. Puis la pluie s’intensifie et les chronos chutent de 6 secondes environ, ce qui

donne une idée de l’adhérence précaire. Dans ce genre de situation, le leader n’a pas la tâche facile car il

découvre en premier les conditions de piste qui peuvent évoluer à chaque virage. Tout au long des 15 tours,

celles-ci seront d’abord de plus en plus glissantes, avant de s’améliorer en fin de parcours. Mais malgré la

menace de Stéphane Sam Caw Freve, Nico gardera la tête froide et achève son sans faute sur la première

marche du podium.

de la pole...