médiatisée Super Série FFSA, que le championnat de France de Formule Campus accompagne en ce

début de saison. De nombreuses incertitudes dominaient à la veille des premiers essais : Nicolas Navarro

allait-il rééditer sa totale domination de Nogaro ? Qui allait se montrer le plus à l’aise dans la succession de

montées et descentes qui caractérisent le tracé Gardois ? Le fait d’utiliser les mêmes pneus qu’à Nogaro

allait-il favoriser les malchanceux de la première épreuve, ceux qui ont couvert le moins de kilomètres dans

le Gers ?

Et puis, il fallait tenir compte du facteur mécanique inhérent à ce sport, qui sait mettre son grain de sel et

tout remettre en question… Nico s’en est aperçu dès le début du meeting, puisqu’une surchauffe de son

moteur l’a empêché de profiter de la séance libre pour se familiariser avec le pilotage de sa monoplace sur

ce circuit.

Heureusement, cela n’a pas tempéré sa rage de vaincre, puisqu’il s’emparait de la première pole position,

avec 46 millièmes d’avance sur Benoît Cortier. La deuxième partie des essais officiels était légèrement

moins favorable au pilote Haut-Savoyard, devancé cette fois de 36 millièmes de seconde par Dimitri Enjalbert.

Celui-ci a bien exploité des pneus plus frais que la moyenne, du fait de ses déboires de Nogaro. Quoiqu’il

en soit, les écarts se sont logiquement resserrés en tête du peloton, ce qui nous promettait du beau

spectacle.

... est chèrement gagné! 

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