Article non habituel sur le site de Julie, mais il s’agit de
soutenir un papa exceptionnel qui lutte depuis 27 ans pour que la justice soit
rendue.
Kalinka sa fille chérie a été violée et tuée par un allemand
reconnu coupable par contumace par un tribunal français.
Il n’a jamais été extradé par le gouvernement allemand suite
à de nombreuses péripéties judiciaires inexplicables et condamnables.
André Bamberski, le papa exceptionnel a fait
en sorte que le meurtrier violeur soit remis à la police française.
Aujourd’hui, A. Bamberski risque d’être condamné et incarcérer
et le meurtrier de sa fille être libéré.
Vous trouverez les liens de tous les éléments et une
pétition à signer pour soutenir un papa qui a sacrifié sa vie pour sa fille
kalinka.
Le papa de Julie
Gérard Tonelli
-Site André bamberski. Clic…
Il est inutile d’essayer de comprendre le raisonnement et
les agissements des parents qui ont perdu un enfant lorsqu’on a la chance de ne
pas l’avoir vécu.
On peut simplement analyser le résultat. Est-il positif ou
négatif pour l’enfant et sa mémoire?
Le traumatisme est trop grand pour continuer une vie
normale. Il y a un avant et un après le drame au même titre qu’un
accident qui laisse un handicap physique (n’est ce pas Delphine ?).
Chacun organise sa vie comme il peut, le véritable exploit
est de ne pas se suicider. Il y a très souvent une bonne raison qui donne un
sens à la vie sans son enfant.
Pour nous c’est la fondation Julie Tonelli pour l’enfance et
la volonté de laisser Julie sur les circuits. Contrairement à ce que certains peuvent penser, c’est un
combat quotidien que l’on cache en public.
Lorsqu’on voit André Bamberski dans les médias, on ne peut
pas imaginer un instant qu’un homme aussi serein (lorsqu’il présente les faits)
vit un enfer chaque jour.
Je ne pense pas que l’on puisse retrouver le bonheur même si
l’on veut le faire croire pour rester dans un contexte positif. Ce n’est qu’une façade prise en public, un peu à l’image de
Patrick Sébastien qui fait son show avec une empathie aussi grande que son
désarroi intérieur.
Je vous adresse ces confidences pour ne pas se méprendre sur
la santé mentale des parents orphelins. Nous ne sommes pas devenus fous parce
que nous avons changé et que nous nous isolons quelques fois. Nous sommes handicapés par la perte d’une partie de nous même et nous essayons de trouver une
solution pour avancer comme un paraplégique le fait à l’aide d’un fauteuil
roulant. Il ne vous viendrait pas à l’esprit de lui demander de se lever et
courir.
C’est évidemment la même chose pour nous, nous avançons à notre rythme
comme nous pouvons et quand nous avons assez d’énergie pour le faire.
Le papa de Julie
Ps : merci à tous ceux qui portent les couleurs de
Julie et de
la Fondation Julie
Tonelli pour l’enfance. Vous nous avez compris et votre geste est très important pour nous;