tour ! « J’ai fait une faute
d’inattention en accélérant trop fort à la sortie de
l’épingle du Lycée. Quatre pilotes m’ont dépassé, mais
j’ai pu repartir, en attaquant comme un fou. J’ai doublé
Ferrand puis Dubreuil et je me suis retrouvé juste
derrière Macé et Valdevit en bagarre à l’amorce du
dernier tour. Nous avons tous les trois freiné très très
tard, ils se sont un peu touchés à la Gare, on a presque
dû s’arrêter, mais c’est moi qui suis le mieux ressorti
dans la montée vers le Pont Oscar, et j’ai gagné. »
Les trois jeunes pilotes passent la ligne d’arrivée
groupés en moins d’une seconde. En plus du bonheur
de la victoire, Jean-Michel fait une bonne affaire en ce qui concerne la grille de
départ de la deuxième course, programmée le lendemain. Le règlement prévoit en
effet que l’ordre de départ est déterminé par l’arrivée de la première course. Jean-
Michel hérite donc de la pole position.
Il ne rate pas plus ce départ que le précédent, mais derrière lui, un carambolage
élimine plusieurs concurrents, dont son ami Pierre Macé. Une nouvelle procédure
est mise en place, qui propulse une nouvelle fois Jean-Michel en tête du peloton
coloré de la Formule France. Seulement cette fois, la menace Parisy se fait de plus
en plus présente dans les rétroviseurs de la barquette n°5. Le Palois, qui connaît
bien ce circuit pour y avoir couru en Formule Renault, et pour cumuler cette année
Formule France et Supertourisme, finit par prendre l’avantage au 8ème tour. « Je ne
voulais pas laisser filer Mike ! Les retardataires nous gênaient, j’ai essayé d’en
profiter, mais je dois reconnaître que j’ai essayé de passer où il n’y avait pas vraiment
la place pour une voiture entière. » Un excès de fougue dans le plus pur style
« Jean-Mi », et qui n’a heureusement puni que son auteur !
Le prochain rendez-vous est prévu sur le circuit du Val de Vienne, qui devrait, a priori, moins bien lui convenir…