REVUE DE PRESSE PIERRE RAGUES
www. JulieTonelli.com©Romain Didier/Juliette Ragues
Pierre Ragues a bien joué le coup à Magny-Cours, et termine sa première saison de sport automobile sur une victoire !
Son bilan fait également état de 8 autres podiums en auto, de 3 pole positions, assortis de la médaille d’argent en Formule Campus, et de deux autres podiums en championnat de France de Karting (Elite et Endurance). Sans oublier l’aventure vécue aux 24 Heures de Spa en Grand Tourisme, au volant de la Viper du Paul Belmondo Racing
Communiqué n°10/2003 – 31 octobre 2003
Vive le vice-champion !
La saison de Formule Campus s’est terminée par deux déplacements qui évoquent l’histoire de la Formule 1 : au circuit ultra rapide de Dijon-Prenois, qui sent bon les années 70/80, a succédé Magny-Cours et ses installations modernes, adaptées aux Grand Prix actuels. Pierre Ragues s’est montré très performant dans les deux cas, ce qui lui vaut le titre de vice-champion de France. Mais il a aussi remporté de façon indiscutable sa première victoire en sport automobile !
Dijon-Prenois, 13ème et 14ème manches du championnat de France de Formule Campus Renault Elf, 11 & 12 octobre 2003
Du négatif et du positif au bilan de ce déplacement bourguignon : dans la colonne des « + » figurent les deux superbes pole positions que le Normand signe samedi matin. A l’inverse, il commet une de ses rares erreurs de l’année sur la grille de départ de la course 1. « C’était la fin de l’après-midi, le soleil se reflétait dans les feux. Je n’ai pas très bien distingué le premier feu rouge. J’ai alors regardé mon compte-tours pour mettre le moteur au bon régime, et quand j’ai levé la tête, j’ai crû que tous les feux étaient allumés, et que le prochain signal allait être l’extinction libératrice… J’ai donc avancé trop tôt, au moment de l’allumage du 5ème feu. D’où mon stop and go » Christophe Lefranc, son plus proche rival au classement, en profite pour lui reprendre 20 points d’un coup !
Dimanche, Pierre exploite cette fois parfaitement sa position privilégiée et boucle la plus grande partie de la course en tête. Mais le champion 2003 Laurent Groppi est blotti sous son aileron, et il finit par passer dans le dernier tour. Pierre termine donc 2ème, et reprend à son tour 3 points à Lefranc. Le nom du dauphin de Groppi ne serait donc connu qu’à Magny-Cours…
Magny-Cours, 15ème et 16ème manches du championnat de France de Formule Campus Renault Elf, 25 & 26 octobre 2003
Aux essais, Pierre conquiert une position en première ligne dans chacune des deux séances. La course de samedi verra une lutte acharnée entre le jeune Caennais et Laurent Groppi. Leur duel intense mais toujours sportif leur vaudra d’oublier le reste du peloton, et ils en termineront avec plus de 16 secondes d’avance sur le troisième : un écart moyen de plus d’une seconde au tour ! A l’arrivée, Pierre avouera avoir avant tout pensé au championnat. Le fait est qu’il aurait été dommage de tenter le diable, car cette sagesse lui assure définitivement le titre de vice-champion de France de Formule Campus 2003.
Totalement libéré, Pierre s’élance à l’assaut de la course du dimanche matin avec la ferme intention de gagner ! Mais cela n’exclut pas un minimum de stratégie. « Je suis sorti 2ème du départ, et j’ai préféré rester derrière Laurent au début. Il était préférable de prendre d’abord un peu de marge sur nos poursuivants, pour éviter qu’ils ne bénéficient de notre aspiration. » Au 3ème passage, Pierre juge que le moment de passer en tête est arrivé, et il s’impose au freinage de l’épingle d’Adelaïde. Il prend par la suite quelques longueurs d’avance, avant que ce diable de Groppi ne grossisse à nouveau dans ses rétroviseurs… « Il m’a attaqué à Adélaide, après on est entré dans la chicane du « Nürburgring » de front, et je l’ai redoublé dans le « 180 ». C’était un peu chaud, mais c’est la course ! » Pour autant, Groppi ne relâche pas la pression, mais à la fin du 10ème tour, il commet une faute dans la nouvelle portion du « Lycée » : sa voiture par en glissade et effectue un tête à queue devant les stands. « Je ne l’ai pas vu sortir, mais je savais qu’à cet endroit là, j’étais plus vite que lui depuis le début, et à chaque tour, je regardais dans mon rétroviseur pour évaluer mon avance. Et cette fois, je l’ai vu en marche arrière ! » Pierre pourra donc assurer sur la fin, et conserver 7 secondes d’avance sur Romain Yvon au baisser du drapeau. |