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Finale du Challenge Rotax Max 2 octobre
PIERRE-ALEXANDRE PERRIN
LE MAIL DU PILOTE ROTAX MAX D'ANGERVILLE :
Pour moi, ça a vraiment été un week-end très dur puisque j'ai dû passer par les repêchages et faire dans les 4 meilleurs chronos. J’arrive sur la piste le vendredi matin, alors que certains sont la depuis le mardi. Ce se ressent puisque je suis à plus d’une seconde des meilleurs temps, d’autant plus que j’ai des pneus qui ont plus de 6 mois… Une fois les pneus neufs passés et le châssis réglé, les chronos tombent et je réalise des temps parmi les meilleurs.
Le samedi je ne fais pas le warm up et j’attaque directement par les chronos. Pendant la nuit, la pluie est venue semer le trouble faite. Je n’ai pas l’habitude des pneus pluies et je ne fais que le 51ème temps général. Cela me fait partir 13 dans chaque manche. Première manche je remonte 4 (à 2 millièmes du 3) en pneus pluie sur une piste séchante. Deuxième manche un pilote ne démarre pas devant moi et je suis bloqué. Je sors du kart pour le bouger mais en remontant dedans j’accroche le câble d’accélérateur et je ne peux éviter la toupie en sortie de pré-grille. Je pars 29 et dernier mais je remonte 16. Troisième manche je me fais un peu bousculer au départ me retrouvant aux alentours des 20 et je remonte 10 avec un des meilleurs tours en course.
Tout ceci me fait être 32 à l’issue des manches mais malheureusement, seuls les 30 premiers sont pris. Il me faut alors passer par les repêchages. L’objectif est de faire dans les 4 meilleurs temps sur les 34 partants. Je fais le 4ème temps mais un pilote, dont le transpondeur ne fonctionnait pas, réalise un temps meilleur et me passe devant. La direction de course décide alors de faire partir 35 pilotes en préfinale et finale. Je m’élance donc dernier en préfinale et je me retrouve 20 après le départ. Je me fais ranger par certains perdant près de 10 places, mais je parviens à remonter jusqu'à la 22ème place.
En finale, je prends un très bon départ, puisque je passe 12ème. Mais… un pilote me sort en me passant par-dessus et m’envoie droit dans les pneus, me détruisant le châssis. Conclusion : alors qu’un bon résultat était possible, tous mes espoirs et ceux des gens qui m’encourageaient ont été ruiné au 3ème virage…
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Texte : Pierre-Alexandre Perrin
Photo : KSP.fr
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