|
Super série FFSA Dijon 18-20/05/06
Pléiade de pilotes aux couleurs de Julie
FORMULA RENAULT 2.0 - DIJON
Photos Super série FFSA
21/05/2006 : FORMULA RENAULT 2.0 - DIJON
Groppi exclu…
Laurent Groppi
Arrivé deuxième, Laurent Groppi (Graff Racing) a été exclu de la seconde course de Formula Renault 2.0 de Dijon. Franck Mailleux (Manor Motorsport) grimpe donc sur le podium, tandis que Johan Charpilienne s'empare de la tête du Championnat de France.
Après l'accrochage du premier tour, la course a été interrompue au drapeau rouge. Le Graff Racing n'a pas respecté la procédure de parc fermé qui s'impose dans ce cas en procédant à des interventions sur la monoplace de Laurent Groppi.
Laurent a donc été exclu de cette course, permettant à tous ses poursuivants de gagner une place. Le Finlandais Kalle Makela entre dans les points.
Au Championnat, c'est Johan Charpilienne (Pole Services) qui repart de Dijon en leader avec 45 points, suivi de Julien Jousse (SG Formula / 38 points) et Laurent Groppi (37 points).
FORMULA RENAULT 2.0 - DIJON - COURSE 2
Jousse transforme l'essai
L'armada SG Formula
Après avoir signé la pole position, Julien Jousse (SG Formula) est devenu le quatrième vainqueur différent en quatre courses du Championnat. En prenant les points de la deuxième place, Laurent Groppi (Graff Racing) repart de Bourgogne en leader. Le Belge Bertrand Baguette (Epsilon Sport) conclut un beau week-end sur le podium.
Au départ, Mathieu Arzeno (Graff Racing) anticipe nettement le départ et s'infiltre entre son équipier Laurent Groppi et Julien Jousse (SG Formula). Jousse parvient à conserver la deuxième position. Arzeno écope évidemment d'un ‘drive through'.
Le premier tour est marqué par un carambolage dans le virage de Pouas impliquant Carlo Van Dam (SG Formula), Kevin Van Heek (Graff Racing), Eric Bergerot (Graff Racing) et Damien Claverie (MC Racing). Tous les pilotes s'en sortent sans dommage, mais la course est interrompue au drapeau rouge après deux tours. Les voitures se replacent dans l'ordre initial de la grille pour un second départ et 18 tours.
Au départ du second tour de formation, Thomas Accary (Pole Services), qui était en troisième ligne, casse une transmission. Ce nouveau départ est un peu plus conventionnel que le premier, avec Jousse qui vire en tête devant Groppi, Arzeno et Baguette qui a grillé la politesse à Vernay. Suivent Jean-Philippe Bournot, Nicolas Maulini et Johan Charpilienne (Pole Services) qui a entamé une remontée en doublant Franck Mailleux et Julien Canal. Bertrand Baguette (Epsilon Sport) hérite de la troisième marche du podium quand Mathieu Arzeno effectue son ‘drive through' consécutif au premier départ.
Alors qu'il occupait une belle 5e place, Jean-Philippe Bournot termine sa course dans le bac à sable. Franck Mailleux, qui a repassé Charpilienne, hérite ensuite de la 4e place quand Jean-Karl Vernay est trahi par son moteur !
A cinq tours du drapeau à damiers, Jousse et Groppi, séparés par 3'', comptent 6'' d'avance sur Baguette, qui gère le retour de Mailleux. Suivent Charpilienne, Canal, Navarro et Maulini. La dernière bagarre à suivre oppose Tom Dillmann à Nelson Panciatici pour la 9e place, mais l'ordre n'évolue plus jusqu'à l'arrivée !
Laurent Groppi : « L'équilibre de la voiture n'était pas très bon tout au long de la course. C'est un bon week-end pour le championnat. Vivement Pau pour qu'on commence vraiment à montrer notre potentiel ! »
 Nelson Panciaticci (Photos Super série FFSA)
EN ATTENDANT QUE LE VENT TOURNE
Les premiers tours de roues avaient pourtant bien débuté sur le circuit de Dijon puisque Nelson PANCIATICI avait réalisé des essais très prometteurs. Avec une voiture efficace aussi bien sur le mouillé que sur le sec il se positionne régulièrement aux avant postes avec une première place le jeudi et une cinquième le vendredi respectivement quatre et cinq dixièmes plus vite que ses coéquipiers.
Toute l’équipe nourrissait donc logiquement beaucoup d’espoir pour les qualifications qui allaient encore se dérouler dans des conditions similaires à celles de Nogaro c’est à dire sur une piste séchante où le dernier tour allait se révéler décisif.
Pour la première qualification son équipe tente le pari de partir avec un set up différent de ses coéquipiers, ce qui va malheureusement s’avérer assez catastrophique avec un 19ème temps.
Course 1 : Nelson prend un excellent départ et se retrouve 10ème avant d’être gêné par un pilote parti en tête à queue devant lui, il boucle finalement le premier tour à la 13ème place. Continuant son effort, il s’attaque coup sur coup à trois pilotes du Graff Racing et fait le forcing pour revenir sur un groupe de deux pilotes sans pouvoir les passer.
Il terminera la course à la 10ème place.
Les conditions de piste de la seconde séance sont les mêmes que la 1ère et le dernier tour allait être encore déterminant, Nelson PANCIATICI va donc appliquer les consignes à la lettre afin de préserver ses pneus pour la fin de séance.
Au trois quart de la séance, Nelson augmente le rythme et bien aidé par une voiture efficace, entame sa remontée vers le haut du classement.
A l’entame de son ultime boucle il se retrouve à distance respectable d’un pilote rapide qui sans aucune raison se met à ralentir brusquement et empêche Nelson de passer, la sanction est immédiate : 12ème temps.
Décidément les qualifications « loteries » ne réussissent vraiment pas à Nelson !
Course 2 : Nelson prend à nouveau un départ « canon » et se retrouve 10ème collé à la boîte de vitesse de la voiture qui le précède prés à déboîter en fin de ligne droite des stands.
Mais un accrochage nécessite l’arrêt de la course avec une nouvelle procédure de départ.
Le second départ sera moins réussi que le précédent, englué dans le peloton et au volant d’une voiture manquant cruellement de grip, Nelson franchit la ligne d’arrivée à une modeste 9ème place.
Pourtant Nelson reste très positif : « Que voulez vous que je vous dise, que je n’ai pas eu de réussite depuis Nogaro, que le pilote qui m’a gâché mon tour dans la seconde qualification a « ruiné » ma course, que je suis le paratonnerre de l’équipe en accumulant tous les ennuis, cela ne changera rien, on ne peut pas revenir en arrière. C’est la loi des séries.
Je préfère positiver et me rappeler que j’ai roulé devant pendant les essais quelles que soient les conditions. Je sais où j’en suis et il faudra compter avec moi dés que la réussite sera là.
Je vais préparer maintenant la course de Pau, qui est la plus difficile de la saison, et continuer à travailler avec mon ingénieur pour me donner toutes les chances de gagner. »
Formule Renault Campus: Super Kévin Estre qui gagne les deux courses.
Un grand bravo à Nelson Lukes. Clic Pdf...
CARRERA CUP
Morgan Moullin-Traffort au niveau d'Anthony Beltoise
|
Automobile 
Bas de page 
.jpg "title")